Illustratrice : Pauline Comis
Éditeur : Didier jeunesse
Date de parution : Mai 2017
I.S.B.N. : 978-2-278-07782-3
Résumé :
Le petit bossu était le souffre douleur de ses camarades. Un jour, deux grands l’ont bousculé et il est tombé sur le dos. Sa bosse s’est ouverte et deux grandes ailes se sont déployées. Il s’est envolé loin de tous et de leurs moqueries. Aussitôt les oiseaux l’ont suivi, puis les fleurs, les arbres, les vaches…emportant dans leur sillage les couleurs, la vie et laissant un village tout gris et tout triste. Quelques années plus tard, une petite fille à qui sa grand-mère racontait l’histoire de ce p’tit bossu, voulut aller le chercher. Avec douceur et gentillesse elle le fit revenir au village, ramenant avec lui la nature, les couleurs et le bonheur.
Analyse :
Une histoire sur la différence, le harcèlement et la solidarité, contée avec beaucoup de sensibilité et de poésie par Gigi Bigot. Le texte est bien rythmé et se lit avec beaucoup de plaisir. Un petit regret, la conclusion sur deux pages est peut être un peu longue.
L’illustration de Pauline Comis, aux teintes harmonieuses et tout en délicatesse, s’accorde parfaitement au texte.
Un très bel album à partager avec les enfants.
Sylvie D.
Autre avis:
Résumé :
C’est
l’histoire d’un petit bossu. A l’école, tous les enfants le chahutent, le bousculent
et un jour il tombe ! Crac ! : sa bosse s’ouvre et il en sort...2
ailes. Alors le petit bossu (qui en a plein le dos) s’envole loin de l’école et
de son village, bientôt suivi par les oiseaux, les arbres, les fleurs et même
les vaches. Voilà le village plongé dans la grisaille et la morosité. Des
années plus tard, une petite fille à qui sa grand-mère a raconté l’histoire du
petit bossu, décide de partir à sa recherche.
Analyse :
Tout
droit sorti de l’imagination de Gigi Bigot, voici une histoire à la fois
profonde et poétique sur le thème de la différence, de l’exclusion et enfin de
la parole libératrice. Le texte est enlevé, bien rythmé, parfois drôle, souvent
empreint de poésie. En bonne conteuse, Gigi Bigot sait manier les mots. (même
le titre est bien trouvé!) Un seul bémol ; la fin traîne un peu en
longueur, c’est dommage.
Les
illustrations de P.Comis, tout en douceur et modernité accompagnent joliment ce
récit. Les couleurs disparaissent lorsque le petit bossu s’envole pour
réapparaître à son retour.
A.D.
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